7 mars 2010 à 19:30 avec André Morin et Frère Ours
Avec ces duos, le Diable Vert veut donner la chance à des conteurs de la relève, qui ont déjà fait leur preuve à l’occasion d’une soirée «Nouveaux visages du conte au Québec», de se «faire les dents» en duo au Sergent avant éventuellement de présenter un spectacle solo dans le cadre des Dimanches du conte.
201;ros, divinité de l’amour, a légué pour nous, simples mortels, tout un patrimoine de contes charnels et divins,
qui font, maintenant, partie de nos moeurs, du moins en pratique. Grâce à son héritage, le 7e ciel a été visité plus d’une fois.
Aujourd’hui, Éros nous envoie ces barbus, deux colosses au coeur tendre et à la chair faible qui rapportent des histoires célestes,
mais avec une saveur bien terrestre.
André Morin est l’arrière-petit fils d’un ogre du Témiscamingue. De cet aïeul, il a hérité des bottes de sept lieux. Il aiguise ses premières dents sur des anecdotes du quotidien qu’il partage en famille.
Ses grosses bottes foulent la poussière du pays que ses ancêtres avaient construit, Lorrainville. Depuis ce temps, André fait renaître la mémoire de cette lignée, de ces bâtisseurs de pays, plus grands que nature dont il conte les histoires – des histoires où la vie et la mort se côtoient au quotidien.
Frère Ours est conteur, musicien et comédien depuis toujours. Montréalais de souche, il s’est converti en coureur des bois et a vécu dans la forêt pendant plusieurs années. Il a parcouru les Amériques du nord au sud, emplissant son sac à paroles d’histoires merveilleuses et abracadabrantes. Depuis sa plus tendre enfance, Frère Ours a appris à se servir de la tradition orale pour divertir et toucher son entourage. À cheval sur les mots, il nous entraîne dans un voyage au-delà du temps, du temps o la mère et le père du temps ne l’avaient pas encore mis au monde !
posté le 1 avril 2009 à 13:42 par Jean-Francois Yelle (pas de commentaire)