2 mai 2010 à 20:009 mai 2010 à 20:00 avec Dominique Breau
Le but de « Conteur du mois» est de permettre à un jeune conteur talentueux et ayant déjà une bonne expérience de la scène de s’installer au Cabaret du Roy un mois complet, lui donnant ainsi l’occasion de bénéficier d’une couverture médiatique conséquente et de toucher un plus vaste public. Il est à noter que le mois de mai est réservé à un nouveau conteur du mois choisi chaque année par les Productions du Diable Vert.Donnant suite à l’incroyable succès remporté lors des six dernières saisons par nos « conteurs du mois » : Simon Gauthier, Mathieu Lippé, François Lavallée, Edwige Bage, Nadine Walsh et Les Ceuzes-Là, nous récidivons cette année en faisant de Dominique Breau notre « conteur du mois ». Durant tout le mois de mai, il présentera, l’un à la suite de l’autre, « J’vous ai t’y conté ? », et son tout nouveau spectacle. Cette année, c’est au Cabaret du Roy qu’il faudra être pour fêter le retour du printemps !
J’vous ai t’y conté ? C’est un rendez-vous vivifiant, entre deux chaises de cuisine, avec les personnages les plus colorés de l’Acadie. Dominique Breau, le savoureux conteux acadien, vous emmène à la rencontre des gens de chez lui par sa parlure typique, ses contes tendres et drôles et ses pétillantes chansons traditionnelles. Dominique propose une parole taquine et vraie qui ravive toute la grande mémoire du petit monde d’Acadie.
Tirez-vous une bûche, faites comme chez vous ! On remonte au temps où les veillées ne voulaient plus finir, à cette époque des grandes familles où le « mon’oncle » pouvait raconter des histoires et chanter des chansons toute la nuit durant… Et que ça chante ! Et que ça tape du pied ! Et que ça conte !
Aujourd’hui, on est tous cousins et cousines, nous voici dans la cuisine pour retrouver la recette des plus mémorables veillées d’autrefois.
Dominique Breau
La belle parlure de son coin d’Acadie lui passe par la grande oreille du cœur. Conteux fin finaud, chanteux savoureux, Dominique Breau ravive la souvenance de ces gens de chez lui à grands coups de tendresse taquine et de vivante parole.
Bien connu au Village historique acadien, puis au Pays de la Sagouine, il a fait un grand bout de chemin à la tête du groupe J’m’en rappelle, en présentant plus de deux cents spectacles, dont une soixantaine au Québec. On a pu entendre Dominique dans plusieurs festivals et événements en Acadie, au Québec et en France. En mars 2008, il a été finaliste au dernier Grand Prix des conteurs de Chevilly-Larue. Et tout au long de l’été suivant, sa série de Mardis du conte a remporté un phénoménal succès, puisque plus de deux mille personnes au total sont venues sous le chapiteau de Tracadie-Sheila pour écouter, rire et applaudir les histoires de Dominique.
Son spectacle J’vous ai t’y conté ? a été créé à l’automne 2007 et présenté au Petit Medley, au Studio-théâtre de la Place des Arts de Montréal et à l’Empress du théâtre du Capitol, à Moncton.
Profondément inspiré par l’Acadie, ses traditions et ses gens, Dominique choisit de demeurer fidèle à la manière des conteux d’autrefois, dans la simplicité et la proximité qu’il entretient avec son auditoire. Ceux qui ont entendu Dominique raconter ses histoires en sont sortis le cœur réchauffé et avec un solide sourire bien accroché aux lèvres. Amoureux des mots, poète à sa manière, ce fripon a plus d’un tour dans sa besace pour déclencher de grandes vagues de rire et toucher les cœurs : impossible d’y résister…
« Dans ce genre de spectacle, un bon animateur porte parfois la soirée sur ses épaules – et Dominique Breau a les épaules solides. Il a le rythme, la verve, l’humour, le charisme et la bonne bouille, et il chante avec aplomb – le tout enrobé d’un vigoureux accent péninsulaire, ce qui ne gâche rien. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Fred Pellerin, dont il a d’ailleurs interprété un conte avec brio. »
Nicolas Dickner, Voir, 11 octobre 2007.
« Il a la bouche en cœur, de petits yeux rieurs et complices, un accent acadien plus grand que nature et il raconte des histoires de village perdu et de traditions oubliées. […] le spectacle est simple et bon, aussi efficace qu’un remède de grand-mère. »
Philippe Couture, Voir, mai 2009.
« Dominique Breau est Acadien et heureux de l’être avec sa verve particulière et des expressions qui surprennent. Une langue formidable, riche, étonnante et juteuse comme un grand verre de petit remontant. »
Yvon Paré, Le Quotidien, 10 novembre 2005.
posté le 24 avril 2010 à 13:45 par Jean-Francois Yelle (pas de commentaire)