Ce spectacle comprend deux contes issus des Milles et une nuits: Ali Shâr et Zumurrûd ainsi que Ma’rûf le savetier. L’emphase est mise sur les contes mettant en scène des personnages féminins forts, toujours intelligentes et pleines de ressources. Personnages secondaires au départ, elles deviennent héroïnes au fil de l’avancement des histoires.
Animé d’un regard perçant habitué à contempler la mer et l’horizon, c’est avec un naturel déconcertant, ainsi qu’un rythme soutenu et captivant, que je raconte ces histoires. Tout en leur redonnant leur beauté initiale, je donne à ces contes une couleur particulière avec mon accent gaspésien prononcé, hérité de l’Acadie. Un accent de la mer pour des contes du désert.
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Joey Fallu
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Voici 4 récits médiévaux-fantastiques racontés par Joey Fallu :
Un fermier, qui tente de vivre paisiblement, doit affronter successivement un géant, un dragon et l’avarice de son roi ;
Un soldat qui gagne un sac magique où il est possible de faire entrer n’importe qui, ou n’importe quoi, même la mort… ;
Un garçon-hérisson à qui un roi doit une promesse qui coûtera cher ;
Le pire cauchemar, un conteur qui n’a plus d’histoire à conter.
Joey Fallu
Avec ces duos, le Diable Vert veut donner la chance à des conteurs de la relève, qui ont déjà fait leur preuve à l’occasion d’une soirée «Nouveaux visages du conte au Québec», de se «faire les dents» en duo au Sergent avant éventuellement de présenter un spectacle solo dans le cadre des Dimanches du conte.
C’est avec le charme et la fougue de la jeunesse que les trois conteurs s’amusent ici à mettre en scène divers contes fantastiques hétéroclites. Tantôt inventées, tantôt tirées de légendes qui ont bercées leur enfance, les histoires et les fantaisies se succèdent à un rythme « fantastique » et nous font voyager au royaume de l’imaginaire.
Le parcours de ce semeur d’imaginaire a commencé alors qu’il était animateur dans des bases de plein air. Ses moments préférés étaient évidemment les feux de camps où il pouvait faire concorder son imagination et l’imaginaire des campeurs sur place.
Déjà, à l’époque, il adorait exploiter le conte en jonglant avec des pointes d’humour. Même si le divertissement demeure le principal but visé, il adore également pousser son auditoire à la réflexion par l’entremise de ses personnages loufoques et des situations rocambolesques dans lesquelles il les plonge.
Il a participé à un numéro d’ouverture au Grand Rire bleu de Sherbrooke, en 2007. En avril 2008, il a agi à titre de conteur dans le cadre du mois des sucres, au restaurant Bouquet Garni. Il a organisé une soirée de conte intitulée « Contes québécois pour comptes africains ». Son dernier pas notable fut en octobre 2008, alors qu’il a participé à la soirée « Nouveaux visages du conte au Québec », organisée au Sergent recruteur.