Contes, mythes et légendes avec Stéphanie Bénéteau et Nadine Walsh
Si le fer tranche, il peut aussi donner à boire et à manger. Si la soie offre les plus beaux atours, elle peut aussi étrangler sans se dénaturer. Et si la guerre fait appel à la force, il en faut tout autant pour maintenir la paix.
Mythes forgés à même une langue morte. Légendes brodées dans une soie enluminée de sang. De fer et de soie nous inspirent des récits du fond des âges, aux odeurs de métal, aux multiples entrelacs, insufflés par une parole parfois tranchante, parfois envoutante. Bienvenue dans l’arrière-boutique de Stéphanie et Nadine, là où elles tissent leurs plus belles toiles.
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Nadine Walsh
Stéphanie Bénéteau
Tout le monde sait que le roi Arthur portait une épée légendaire. Ce que l’on sait moins c’est qu’Arthur n’avait pas une mais deux épées. Qu’a-t-il fait pour les mériter? Dans cette relecture de la grande légende, la conteuse Stéphanie Bénéteau commence au tout début, avant même qu’Arthur soit né, alors que l’épée Excalibur dort encore entre les bras de la Dame du lac. Le public retrouvera l’enchanteur Merlin et surtout Morgane, demi-sœur d’Arthur qui détient la clé du mystère de l’épée de l’enfant-roi.
Fidèle à son habitude, Stéphanie Bénéteau nous emporte dans une grande fresque du Moyen-Âge qui explore une ancienne légende sous un angle neuf. Après Tristan et Iseult et le mythe de Persée, la conteuse ouvre pour son public le grand livre de la légende arthurienne. Les scènes se succèdent dans l’imaginaire du spectateur comme au cinéma, en toute simplicité mais avec la puissance que portent les vieux récits.
Ce spectacle a été soutenu par une bourse de création du Conseil des arts du Canada et mis en scène par Alberto Garcia Sanchez.
Stéphanie Bénéteau
La Soirée d’Ouverture des Dimanches du Conte avec Katia Rock (Innue), Essouma Long (Cameroun), André Lemelin, Gisèle Ndong Biyogo (Gabon), Caroline Legault, Stéphanie Bénéteau, Les Contes de la Barouette, Franck Sylvestre (Martinique), et Jérome Bérubé. Invité spécial : l’électron libre de la saison Nicola Rochette
Essouma Long (Cameroun)
Gisèle Ndong Biyogo (Gabon)
LOUISA LAFABLE, MÉDIA MOSAÏQUE, 22 Octobre 2010
"Lundi 18 octobre, le Petit Medley s’est transformé en village africain (...) Pour cette première édition, l’organisation avait opté pour deux conteurs aguerris. Ludovic N’doly et Gisèle Ndong Biyogo. Aussi grande qu’un eucalyptus et devant un baobab (imaginaire, mais obligatoire), cette dernière a livré toute une prestation pour la première."Stephane Waffo Touki Montréal 22. octobre 2010
" « La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille » affirme Gisèle Ndong Biyogo. C’est ainsi que se résumeraient les chroniques de cette femme originaire du Gabon. La néo-Québécoise cumule deux talents : c’est une humoriste surprenante et une conteuse vivifiante. L’artiste a conquis le public avec ses mots aiguisés jeudi soir, au Balattou."Mathilde Mercier Touki Montréal 18 mars 2011
André Lemelin
Originaire de l’Abitibi, André Lemelin raconte depuis le milieu des années 1990 : il brode ses histoires sur des canevas en relation avec l’auditoire, improvise au besoin et il choisit ses contes selon les gens présents et l’environnement dans lequel il évolue.
Site personnelCaroline Legault
Animatrice tout-terrain à l’esprit vif, Caroline Legault trouve son chemin vers le conte alors qu’en 2004 ses ovaires littéraires lui hurlent d’enfanter les histoires et personnages qu’elle porte. Un premier recueil de proses et récits voit ainsi le jour en 2007. Ce petit livre intitulé « Tricot sacré et autres text’îles pour passer l’hiver au chaud » pousse l’artiste à voyager par-delà sa banlieue montréalaise, ailleurs au Québec et en France. Partout où elle passe, son âme de conteuse est saluée. Depuis, cette originale saisit toutes les occasions qui se présentent pour partager les histoires qui l’enchantent… et ce, toujours avec le même plaisir de raccommoder le merveilleux au quotidien ! Et le reste du temps, que fait-elle ? Elle étoffe… elle étoffe
https://lacieconteuse.mozello.com/
Crédit photo Sophie Jeukens
Franck Sylvestre
Les contes de la Barouette
Les contes de la Barouette, c'est Audrey "Bartòk" Bellerose-Battaglini et Joël ''La Mouette'' Ménard, deux conteurs qui se sont connus lors de leurs études en théâtre à Lionel-Groulx. Ils ont commencé à conter dans les camps chacun de leur côté avant de former un duo et de se convertir à un public plus adulte. L'une forte de sa formation en musique et en chant classique, l'autre animé par une passion insatiable d'histoire et d'études de la mythologie, ils nourrissent chacun de leurs contes de leurs forces respectives ainsi que de leur passion pour la scène. Ensemble, ils racontent leurs créations autant que les contes du répertoire en explorant différents styles de racontage, certains classiques et d'autres moins. Ils jouent, en personnage ou non, avec l'imaginaire de ces univers autant qu'avec les réalités historiques de chaque époque.
Nicolas Rochette
Stéphanie Bénéteau
Après « Les filles du roy » (2013) qui nous projetait dans nos racines, « Femmes du monde » (2014) offrant une perspective sur une parole multiculturelle et « Femmes folles » (2015) parce heureuses les fêlées, car elles laissent, elles aussi, passer la lumière, « Femme à Mort » sera la dernière parole de femmes pour en finir avec le genre ! Ainsi, les dimanches du conte auront une programmation équilibrée… sans genre, mais avec classe. Parole d’honneur !
Claudette L’Heureux
Claudette L’Heureux s’est recyclée dans la menterie et ce malgré le fait qu’étant enfant elle avait été Jeannette ... or la Jeannette dit toujours vrai. On sait que mentir est un art et non la réponse à une commande. Une fois, un vieux conteur des bayous lui avait dit : "Si c’est beau, ça n’a pas
besoin d’être vrai". Elle va vous en conter des belles.
Isabelle Crépeau
Nadine Walsh
Petronella Van Dijk
Stéphanie Bénéteau
Nourricières, amantes, dévergondées, paresseuses, héroïques, infidèles, coquines, désobéissantes: ce spectacle explore les femmes dans toute leur tumultueuse humanité. Telle la nymphe Callisto devenue grande louche dans le ciel, la conteuse vous servira une casserole pleine de récits savoureux qui explorent avec humour et poésie la condition féminine dans toutes ses contradictions.
Stéphanie Bénéteau
C’est déjà la seizième année consécutive que le premier dimanche du mois de mars est réservé aux conteuses afin de marquer La Journée internationale des femmes. Dirigé et animé à l’origine par Claudette L’Heureux, le spectacle Paroles de femmes, devenu un classique dans le milieu du conte, sera désormais sous la houlette de Nadine Walsh. Cette saison, pour marquer la longévité de Paroles de femmes, c’est le mois de mars en entier qui sera dédié aux femmes. Cinq spectacles inédits mettant en vedette les conteuses du Québec seront présentés au cours du mois. Si les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus, et bien Vénus se fera Mars en 2014. Le mois de Mars sera «Le moi de Vénus».
Clin d’œil aux filles du Roy
Cinq conteuses ouvrent leur coffre pour partager l’héritage des filles du Roy : 100 aiguilles, 1000 épingles, un mouchoir… mais ce coffre contient aussi une tonne de courage, une montagne de patience, un jardin de savoirs, une langue de Roy, un livre à corps ouvert, des recettes, des ragots et des remèdes.
Contes anciens et nouvelles contemporaines tissent une toile où l’on devine la vie de mille fois mille femmes, en même temps ce pourrait être celle d’une seule, de sa venue à sa mort.
Pour cette soirée « Paroles de femmes », Stéphanie, Céline, Claudette, Lucie et Nadine rendent hommage à ces femmes d’honneur venues bâtir un pays.
Stéphanie Bénéteau, Avec sa parole poétique, sa gestuelle gracieuse et sa voix envoûtante, elle raconte les grands récits de la tradition mondiale.
Lucie Bisson, Elle est conteuse dans l’âme. Elle raconte avec son cœur et son vécu. C’est avec beaucoup d’émotions et de vitalité qu’elle apporte sa propre couleur au conte.
Céline Jantet, Humaniste et féministe, elle interroge avec le conte nos préjugés. Ses créations invitent à la quête d’un avenir inespéré. Joueuse, elle jongle aussi bien avec le contenu des histoires qu’avec la forme pour les raconter.
Claudette L’Heureux, Certains sont tombés dans les histoires quand ils étaient petits. Elle, ce sont les histoires qui lui sont tombées dedans. Abreuvée de contes de fées par son père, nourrie de soupe au caillou par sa mère, cela lui fit bonne bouche pour la parole conteuse.
Nadine Walsh, À travers ses histoires Nadine fouille ses racines et porte une mémoire vive. Ses contes sont vivants, émouvants et toujours d’actualité parce qu’ils parlent de la nature humaine et de la Nature elle-même.
Céline Jantet
Claudette L’Heureux
Claudette L’Heureux s’est recyclée dans la menterie et ce malgré le fait qu’étant enfant elle avait été Jeannette ... or la Jeannette dit toujours vrai. On sait que mentir est un art et non la réponse à une commande. Une fois, un vieux conteur des bayous lui avait dit : "Si c’est beau, ça n’a pas
besoin d’être vrai". Elle va vous en conter des belles.
Lucie Bisson
C’est par un concours de menteries que Lucie Bisson fait son entrée dans le milieu du conte au Québec. Des contes, récits et légendes tantôt traditionnels, tantôt mis aux couleurs de la conteuse vous emmène dans l’univers de cette raconteuse d’histoires où par plaisir elle raconte en tandem avec le public. Dans la plus pure tradition de sa mémoire, les histoires prennent vie au grand plaisir des oreilles qui se tendent et des yeux qui s’allument. Le lieu s’emplie alors de cette atmosphère palpable qui fait que le public devient personnage.
Nadine Walsh
Stéphanie Bénéteau
Stéphanie Bénéteau
Avec sa parole poétique et sa voix mélodieuse, Stéphanie Bénéteau raconte depuis plus de vingt ans les grands récits de la tradition mondiale. Son répertoire passe par les contes traditionnels québécois et mondiaux, les Mille et Une Nuits, les contes coquins au féminin, la légende médiévale et la mythologie grecque. On trouve dans les spectacles de Stéphanie une voix lyrique et actuelle qui nous raconte les vieux contes de la tradition mondiale comme s’ils nous parlaient, ici et maintenant.
Une langue savoureuse, un accent indéfinissable, au parfum de voyage. La voix se feutre, se module, envoûte. Et quand elle parle, la magie opère. Stéphanie s’efface imperceptiblement et les images apparaissent. C’est une conteuse née. (Revue Lurelu)
Crédit photo : Angel Montiel
« J’aime bien penser que la relation d’un conteur, ou d’une conteuse, avec son conte c’est comme une histoire d’amour : tout commence avec un coup de foudre. En travaillant avec Stéphanie sur Tristan et Iseult, j’ai assisté à une histoire d’amour entre une conteuse et son conte. Je peux dire que j’ai été gâté aussi bien par l’une que par l’autre. »
Alberto García Sánchez
Conteur, comédien, metteur en scène
« Pour avoir programmé ce spectacle lors d’une soirée des Contes de la pleine lune à L’Anse St-Jean, je peux certifier que Stéphanie a charmé un public peu habitué aux contes. Une histoire qui lui colle à la peau, usant de finesse, d’humour et de sensualité, Stéphanie raconte en toute simplicité et pourtant les images et les personnages apparaissent comme dans un film. L’intrigue m’a tenue en haleine et j’ai été captivée du début à la fin. »
Nadine Walsh,
Conteuse et directrice artistique, Les contes de la pleine lune à l’Anse St Jean
“J’ai tout vu! J’avais l’impression d’être au cinéma.”
Élizabeth Desjardins, conteuse.
Une langue savoureuse, un accent indéfinissable, au parfum de voyage. La voix se feutre, se module, envoûte. Et quand elle parle, la magie opère. Stéphanie s’efface imperceptiblement et les images apparaissent. C’est une conteuse née. (Revue Lurelu)
Crédit photo : Angel Montiel
Les contes des Mille et Une Nuits baignent dans une atmosphère sensuelle et souvent érotique, où
l’amour, heureux ou malheureux, facilité ou contrarié, généreux ou possessif, circule comme un long fleuve dans lequel
les amants viennent s’ébattre et folâtrer. Du Caire à Damas, en passant par Basra, vous découvrirez la colère des sultans,
la magie des djinns et les ruses des femmes, en suivant les aventures rocambolesques des amants Jamila et Hassan,
séparés à la naissance mais unis par le destin.
Avec sa parole poétique et sa voix mélodieuse, Stéphanie Bénéteau raconte depuis plus de vingt ans les grands récits de la tradition mondiale. Son répertoire passe par les contes traditionnels québécois et mondiaux, les Mille et Une Nuits, les contes coquins au féminin, la légende médiévale et la mythologie grecque. On trouve dans les spectacles de Stéphanie une voix lyrique et actuelle qui nous raconte les vieux contes de la tradition mondiale comme s’ils nous parlaient, ici et maintenant.
Une langue savoureuse, un accent indéfinissable, au parfum de voyage. La voix se feutre, se module, envoûte. Et quand elle parle, la magie opère. Stéphanie s’efface imperceptiblement et les images apparaissent. C’est une conteuse née. (Revue Lurelu)
Crédit photo : Angel Montiel
Nomade dans l’âme et pour vrai, Myriame El Yamani a flâné sur plusieurs continents à la recherche de ce métissage des cultures et des rêves de l’humanité. Elle a rempli depuis 25 ans sa besace de contes qu’elle partage avec vous. Née au Maroc d’un père marocain, d’une mère française et d’un grand-père yéménite, elle puise son inspiration dans les senteurs salines de l’Acadie, le Montréal multiethnique, les secrets de sa grand-mère vendéenne, les couleurs et arabesques du Maghreb, la sagesse africaine et les mystères des 1001 nuits. www.myriameelyamani.ca. Elle enseigne aussi la sociologie de l’oralité et l’art du conte à l’UQAM. https://professeurs.uqam.ca/professeur/martineau.myriame/
Crédit photo : Adriana Garcia Cruz
Auteur compositeur-interprète, Hassan El Hadi a remporté le premier prix de joueur de Oud (luth oriental) au Conservatoire de musique de Marrakech en 1994. Il s’inspire des musiques arabes et berbères pour créer une musique originale et enracinée dans la tradition. Il a produit un disque, Salam Québec, en 2003 et excelle au banjo, au oud et aux percussions.
Ce que les médias en ont dit
“Deux voix différentes, chacune dans son registre, dans ses émotions propres,
dans son univers. Deux présences, tour à tour plus posées, plus aériennes, plus intimistes.
Deux conteuses qui s’interpellent, qui se renvoient l’histoire, chacune avec sa personnalité. Entre les deux,
comme un trait d’union, mais encore plus comme un ciment pour unifier le récit, le souligner, le faire rebondir,
lui donner une autre couleur, vient la musique d’Hassan. Vous avez su emporter le public dans un monde lointain,
parfumé comme devait l’être le Bagdad des mille et une nuits. Les festivaliers ont beaucoup apprécié cette
soirée pleine de poésie, de malice, de magie.”
“Ces paroles mélangées, empreintes de sensualité et de connivence, sont magnifiques.
La sultane Myriame répond à la princesse Stéphanie, et le oud d’Hassan souligne merveilleusement bien le lien entre les deux voix.”